Princesse Princesse

Quand vous pensez aux films d’animation de princesses classiques non Disney, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit? Anastasia, Thumbelina et La Princesse Cygne, n’est-ce pas ? Tous les trois ont une chose en commun avec les classiques de Disney, c’est qu’ils étaient tous dans les cinémas à un moment donné. Tous les films n’ont pas cette chance. Pour Mark Swan, qui a minutieusement réalisé La Princesse et le Pois sous Le titre Longs métrages pour familles et son propre studio, Swan Productions, la distribution n’était pas une mince affaire.


Il est surprenant de savoir que ce film était une production indépendante car l’animation est de premier ordre. Il semble qu’une grande partie ait probablement été rotoscopique parce que le mouvement est si fluide. Les personnages ne sortent jamais du modèle, et il y a des peintures d’arrière-plan magnifiquement détaillées tout au long du film. Le compositeur Alan Williams a écrit de nouvelles chansons de princesse formidables pour cela, y compris « Kingdom of Heart » et « Out in the Wide Open World ». C’est dommage que ceux-ci n’apparaissent jamais sur une liste de pistes de karaoké de princesse. Le doublage était également assez bon. Comme il s’agissait d’une production américano-hongroise, je suppose qu’il y a eu dub hongrois, mais je ne peux pas commenter cette version.

Inspiré par le conte classique du même nom de Hans Christian Andersen, La princesse et le pois se déroule plusieurs générations après que le pois ait trouvé la princesse régnante originale. Le royaume a connu de nombreuses années de paix jusqu’à ce que le fils aîné du roi, Laird, soit le prochain dans la ligne pour le trône. Heureusement, grâce à l’intervention d’un jeune garçon, la couronne est allée à Heath, le bon fils, qui a condamné son frère méchant au contrôle du royaume des cochons. Dans un accès de jalousie, Laird a plus tard changé la princesse nouveau-née de Heath avec la sienne, envoyant la vraie princesse, Daria, être élevée par un couple sans cœur dans le royaume des cochons.

Daria grandit pour devenir une jeune femme douce, gentille et pleine d’espoir, tout comme votre princesse de conte de fées moyenne. Swan a mentionné dans des interviews que le studio insistait sur le fait qu’ils voulaient qu’elle soit comme Blanche-Neige ou Cendrillon chaque fois que quelqu’un suggérait de la transformer en un personnage plus courageux. Elle n’est pas une princesse guerrière, mais elle est toujours capable d’apprivoiser un ours, ce qui est assez impressionnant. Comme les princesses Disney, les animaux étaient ses seuls amis. Comme elle vivait dans le royaume des cochons, ses acolytes les plus en vedette étaient trois cochons, nommés Princess, Hungry et Fearless.

Bien que Daria ne soit pas considérée comme une prétendante à la meilleure princesse animée de tous les temps, son jeu chaleureux interprété par Sarah Baker en fait toujours un mémorable pour tous ceux qui ont vu le film. L’un des traits auxquels je me suis le plus lié était son enthousiasme lorsqu’elle a rencontré le prince Rollo pour la première fois. « Il m’a appelée 'ma dame' six fois ! » s’exclama-t-elle, débordante de joie. Pour Daria, être royale est un fantasme qui est toujours hors de portée, sauf dans ses rêves. Dans ma scène préférée, elle montre à Rollo les vitraux qu’elle avait découverts de l’ancien royaume et chante son désir de diriger un royaume de bonté et de paix. La scène a des nuances de « Once Upon a December » d’Anastasia lorsque les figures de vitrail prennent vie et commencent à danser ensemble alors que les mites forment une fausse robe de mariée autour de Daria. Cela résonne pour tous ceux qui avaient une grande imagination quand ils étaient enfants ou qui aimaient jouer à se déguiser.

Le prince Rollo était un grand personnage qui était très actif dans l’intrigue du film. C’est grâce à lui que le doux Heath est devenu roi au début du film à la place de Laird. Rollo avait un acolyte animal nommé Sebastian, qui était un oiseau, pas un crabe. Sebastian est devenu absolument fou en essayant de découvrir le secret du pois afin qu’il puisse aider Rollo à trouver la bonne princesse avec une couronne de princesse à épouser. Ce n’était pas un acolyte terriblement mémorable, mais il était au moins plus intelligent que la plupart des animaux de dessins animés. Nous pourrions toujours utiliser des oiseaux plus intelligents.

Dans ce que je suppose être une tentative d’empêcher Rollo de se révéler trop parfait. les écrivains l’ont rendu quelque peu superficiel. Rollo est tombé amoureux de tous les jolis visages qu’il a rencontrés, mais dès qu’il a appris à connaître la personnalité de chaque princesse, il a rejeté l’un après l’autre pour être un garçon gâté. La scène qui a mis en valeur cela était une séquence musicale prolongée rappelant « Princesses on Parade » de The Swan Princess. Rollo a finalement choisi Daria pour son humilité et son idéalisme. C’est alors que Sebastian a finalement appris le secret du pois, ce qui était un peu exagéré dans cette version de l’histoire. Alors que l’histoire d’Andersen parlait de la délicatesse et de la sensibilité du corps d’une princesse, ce film affirmait que c’était la sensibilité de son cœur et à quel point elle se souciait des autres qui lui faisait sentir un pois sous vingt matelas. Nous allons laisser glisser celui-ci parce que c’était un si bon film.

J’ai entendu parler de The Princess and the Pea pour la première fois lorsque c’était sur un DVD de projection gratuit que vous n’étiez censé regarder qu’une seule fois, puis examiner pour la société de distribution. Il était disponible à l’achat après cela pendant une très courte période, mais les copies officielles du DVD sont extrêmement rares. Aujourd’hui, il n’est pas très difficile de trouver une version que vous pouvez diffuser en ligne avec une recherche rapide sur Google. Il est certainement dommage que Swan’s Productiont n’ait pas reçu la publicité qu’il méritait, mais au moins il a été nominé pour un Young Artist Award en 2003. Si vous êtes un fan de films de princesse, La Princesse et le Pois est un classique qui vaut absolument la peine d’être regardé.